Carnet de route
WE autonomie Beaufort 1et 2/02/25
Le 01/01/2025 par Claudie Pardigon
Week-end Beaufort 1er et 2 février 2025
Week-end intitulé « vers l’autonomie »
Tellement autonomisés et épuisés du week-end que je n’ai pas osé demander aux participants un compte-rendu le dimanche soir!
Alors je vous livre les commentaires du groupe « what’s app » :
Martine : « merci de ce magnifique week-end dont on gardera la merveilleuse découverte d’une nouvelle activité : le ski sanglier »
Claudie à Jean-Pierre qui nous a attendu une heure en bas : « on arrive, on étudie le couvert végétal » ; 20 mn plus tard : « on arrive, on étudie les vallons aquatiques »
Tout avait commencé classiquement, montée dans une très belle neige toute douce et fraîche au col de Sallestet ; après avoir étudié la carte la veille au soir, nos jeunes font la trace jusqu’au col.
Je m’engage dans la descente et quand je me retourne, quelle ne fut pas ma surprise ! Stage autonomie ou stage ski acrobatique ? Gianluca et Christophe développent un style tout à fait artistique à chaque bosse et virage ; Gianluca plutôt virage aérien-tournant et Christophe virage rétro-réceptif.
Considérant que ce we serait décidément particulier, je décidais de les engager dans un petit canyon ; quoique un peu surpris, tout le monde suivit en souriant : descente au fond, déchaussage, passage du ruisseau… Descente dans la forêt et là j’avoue, je suis vraiment allée loin dans la formation ski aventure, ravins, troncs serrés et pour finir une pente croûtée à souhait où chacun développa son style personnel avec plus ou moins de réussite, pour être le moins possible en contact avec la neige… hum, hum… Martine fait la bande son en criant à chaque virage..
Le soir, malgré la fatigue, et bien sûr avant l’apéro et les diots, je demande à la petite bande de proposer une rando pour le lendemain : étude sérieuse des topos, des cartes, des sites, du BRA ; photo à l’appui.
Donc le lendemain, nous voilà partis pour la pointe du Dard ; malgré un dopage constaté de certains au petit déjeuner, la fatigue de la veille nous empêche de terminer complètement la course. A la descente, je me promets de ne pas les amener dans des itinéraires hasardeux mais voilà mes stagiaires presque déçus ; mais je résiste, non sans mal, et nous descendons (presque) par l’itinéraire de montée.
Spéciaux mercis : à Laura (qui avait dévalisé le Vieux Campeur avant de venir) notre jeunette montagnarde, avec sa gentillesse envers nous tous, à Vincent pour son co-encadrement efficace, à Simon pour sa bonne humeur.. et bien sûr à JP et Hélène, l’équipe logistique adorable non-skieuse.
Claudie
