Carnet de route

Formation autonomie Alpinisme
Le 24/09/2024 par Coline Sovran
Formation Alpinisme Saison 2 les 14 et 15 septembre
" A l'assaut du Soreiller"
Après un premier weekend alpi neige, voici le grand retour de la fine équipe « Autonomie alpinisme » pour un weekend dédié à l’alpi en terrain rocheux. Quel plaisir de retrouver les compères et notre guide, Clément, pour prendre la direction du refuge du Soreiller, aupied de la fameuse aiguille de Dibona, dans une ambiance haute montagne garantie.
La température est là pour nous rappeler l’altitude (glagla), ce qui n’a pas empêché un de nos éminents membres de faire un petit plongeon dans le torrent (et de nous révéler qu’il arbore pour l’occasion un caleçon avec tous les sommets des Ecrins… il y en a qui sont préparés !!!).
Arrivés au refuge, on révise les nœuds de base, cab, demi-cab, à deux mains, à une main, main gauche, main droite, avec les dents (non c’est pour rire, mais c’est sûrement utile dans certaines conditions), on dirait qu’on a fait ça toute notre vie ! On déchante vite une fois sur la crête, il va falloir encore pratiquer un petit peu pour gagner du temps.
Car c’est le maître mot de ces deux jours. En alpi, on fait des courses, et ce n’est pas pour rien qu’on appelle ça comme ça. Chaque manip se réfléchit entre analyse du risque encouru et temps perdu. Alors Clément nous apprend à lire le terrain pour l’utiliser au mieux, comment faire slalomer la corde sur une arrête, s’assurer sur un béquet, se vacher avec la corde… tout pour éviter de poser des coinceurs et de faire des nœuds (au cerveau) et ainsi gagner quelques précieuses minutes tout au long de la course.
Dimanche matin, on attaque l’arrête sud de l’aiguille occidentale du Soreiller. Trois cordées (presque autonomes) qui se hissent au sommet sous un soleil radieux, pour découvrir l’un des plus beaux panoramas des Ecrins. Derrière nous, le Râteau, la Meije, devant, les Ailefroides, le Dôme des Ecrins, et tous les autres noms que je n’ai pas retenu, mais qui s’offrent à notre regard émerveillé d’alpinistes en herbe (enfin en rochers, car même s’il y a des moutons au Soreiller, on se demande bien ce qu’ils mangent).
Le weekend est trop vite passé, et on espère bien que la fine équipe n’en est qu’au début de ses prouesses collectives. Un grand merci à Clément pour sa pédagogie et sa patience, aux compères pour les émotions vécues ensemble, et au CAF pour nous permettre de vivre et revivre de telles aventures !
Coline