Carnet de route

Le Pic Jocelme dans le Valgaudemar
Le 17/07/2024 par Sylvaine DRIAY
Idée de départ… Dômes de Miage… 8 cafistes de Crest, à l’arrivée… Pic Jocelme, 6 cafistes au sommet !
La météo de ce mois de Juin demande beaucoup de flexibilité ! Hop Jean-Luc nous propose le pic de Jocelme plutôt que les Dômes de Miage… et quelle belle idée.
Malgré une météo compliquée, nous partons samedi matin, direction le Valgaudemar, en passant par les petites routes du Diois, arrêt café croissants ! et le TrIèves… qui se suffit à lui-même !
On pose les voitures au pied du Gioberney, pique-nique express, les gouttes commencent, puis montée tranquille (enfin presque !), rythme soutenu pour éviter les grosses pluies annoncées. Arrivée au refuge en 1h30, juste avant le déluge… assez tôt pour pouvoir bien s’installer, jouer pour certains, lire pour d’autres, Matin brun, bien d’actualité !
Nuit courte, évidemment, départ à 4h30, nous sommes juste devancés par un trio de Gap, un guide et ses deux clientes.
Traversée du torrent pas aisée, aisée, mais ça passe, que d’eau, que d’eau ! Passage par le sentier d’été, puis on arrive sur la neige… plutôt rose que blanche ! Vraiment impressionnant.
La météo est bien brumeuse et humide mais on avance.
Hésitation pour l’accès du couloir, tâtonnements mais on le retrouve à mi-chemin, la montée dans la neige est bien plus facile que sur les rochers mouillés.
Le guide a pris l’option de monter tout le long dans la partie enneigée, on ne les verra plus jusqu’au retour au refuge.
La progression sur le glacier se fait facilement jusqu’au dernier éperon, difficile de voir quelque chose, il y a tellement de neige par rapport aux expériences précédentes !
On laisse les crampons et on attaque la dernière montée dans la neige, plus longue que prévue ! Demi-tour pour certains pour aller chercher les crampons !! Mais on arrive tous au sommet, sans neige, après un beau passage en corniche.
La montée ne fut pas aisée mais on y est. Les seuls et uniques alpinistes du week-end sûrement ! Bon on ne s’éternise pas, il fait froid et on ne voit rien.
Descente par quasi le même chemin, presque le brouillard se lèverait pour nous narguer et nous voyons un peu les sommets environnants… à peine. Petite frayeur dans le couloir pour Jean et Manu, mais tout se finit bien. On repart, en essayant de garder au maximum les pieds dans la neige.
Petite pause pour manger au refuge, on récupère nos affaires et hop c’est la redescente aux voitures. Retour dans la Drôme.
Belle sortie. On reviendra !
Sylvaine