Carnet de route

ESCALADE ROCHER ST JULIEN
Le 25/03/2018 par MORA Mickael
Le rdv est fixé le samedi 24 à 8h45 devant le gymnase. Une fois le matos répertorié et embarqué, Jean-Luc, Éric & Laurence (qui est venue pour randonner), Martine, Clémence (non, CONSTANCE !), Benoit & Benoit, Philippe et moi prenons la route pour le Rocher St Julien à Buis les Baronnies !
Après 1h45 de route nous nous garons, et marchons environ 20 minutes avec tout le barda sur le dos et un bon dénivelé (positif) pour enfin atteindre le rocher ! Il ne fait pas chaud, il n’y pas de soleil, pas mal de vent … mais tant pis ce n’est pas ça qui nous démotive ! De plus, le rocher est superbe !
Une fois équipé(e)s, nous formons 4 groupes de 2 (je suis avec Jean-Luc). Sur le topo nous voyons que les voies font quatre longueurs max, qu’elles sont toutes équipées de rappels et que l’équipement est abondant. Un petit rappel des manips de relais, rappels, et autres nous est donné par Jean-Luc et Martine. Le choix de notre binôme est fait, Jean-Luc et moi allons nous attaquer à « Le Gastronome » (100m cotation 5c max) Jean-Luc en tête sans faire de réversible.
L’ascension est super sympa et bien diversifiée, le second relais se fait dans une petite grotte, le cadre est magnifique avec une vue sur le Mont Ventoux juste en face. La météo serait plus clémente, car nous avons quand même de bonnes bourrasques de vent et peu (pas) de soleil, qu’on ne pourrait pas demander plus parfait. Après un petit souci de corde coincée dans des racines de buis après un rappel, nous revenons sur le plancher des vaches pour nous en faire une 2ème après un petit casse-croûte.. « Le Pilier Gris » (5c max) est sympa aussi, mais moins diversifiée et plus raide avec une cotation un peu vue « à la légère » à mon goût…
17h30 tout le monde est redescendu, direction le gite municipal du Poët-en-Percip pour y passer la nuit. Le gite n’est pas très chaud en arrivant et plutôt spartiate (mais on ne va pas trop être exigeants pour 12.50€ la nuit), mais nous faisons rapidement monter la température de la pièce pendant l’apéro car il y a une paire de choses à arroser (dont la 1ère fois que « je touche la roche », et du coup mes 1ères grandes voies ainsi que celles de Benoit). Après l’arrivée de Fred, et avoir éclusés une paire de bouteilles, une bonne soupe vient nous réchauffer, suivie par des pâtes bolognaise (que Jean-Luc a apporter pour la convivialité et simplifier l’organisation) et pour terminer de bons desserts préparés par chacun de nous ET le génépi apporté par Éric !
Bien gais et repus, nous montons nous coucher à l’étage mansardé (AÏE la poutre !) pour y passer une bonne nuit sur des matelas posés au sol. 7h30 (nouvelle heure) tout le monde debout, départ prévu pour 9h max. Après un bon petit déj, au moment de quitter le gite il y a de la démotivation dans les rangs car il neigeotte (neigeouille, il tombe 3 flocons de neige quoi…). La neige ne tombe qu’à peine 5 minutes, c’est bon nous sommes repartis pour une 2ème journée !
De nouveau 20 minutes de marche bien hard, le pied du rocher, équipement, de nouveaux binômes se forment (pour ma part, toujours avec Jean-Luc) et c’est reparti ! Ce matin nous attaquons par « La directe des Guêpes » (6a max), la grimpée est agréable, arrivé au sommet on observe une belle vue aérienne sur Buis les Baronnies et en plus il n’y a plus de vent comparé à la veille. Un nouveau souci de corde coincée après un rappel, décidément…
Pour la suivante « La Bouscaude » (5c max), Jean-Luc me propose de grimper en tête jusqu’au 1er relai (5b)… Ca ne sera finalement pas pour aujourd’hui, car arrivé à environ 1/3 je n’arrive pas à passer un pas et redescends (mon binôme me rassurera en me disant que ce pas devrait être côté plus que 5b). La grimpée est bien variée, il y a de timides éclaircies, mais arrivé au dernier relai je n’en peux plus et annonce que ce sera ma dernière voie du week-end.
En résumé, un week-end super convivial avec une équipe de grimpeurs plus que sympathiques pendant lequel j’ai pu découvrir la grimpe autrement que la salle. Avec les avantages qu’il n’y a pas eu la queue en bas des voies (nous étions quasi les seuls), que celles-ci n’étaient pas patinées et de difficultés raisonnables. MERCI JEAN-LUC POUR CETTE SORTIE GRANDES VOIES, ET VIVEMENT LA PROCHAINE !
MICKAEL