Carnet de route

itinérant Vercors
Sortie : Traversée du Vercors du 10/02/2018
Le 12/02/2018 par Touzalin Marie-Hélène
Itinérant dans le Vercors, du 10 au 12 février 2018
Samedi 10 février, nous partons, dans l'optique de relier Correncon et Rocombeau en 4 jours. Arrivé a Correncon, nous commencons a préparé nos affaires. Premières retrouvailles entre Clovis et la poulka a corde. A part un petit problème technique sur une pulka réparé a coup de fil de fer, il ne manque rien ! Nous partons donc au alentours de 11 heure en direction de notre première escale : le refuge de Carette. Le trajet se passe plutôt bien. Les anciens (Clovis, Léo et moi-même) prenons le premier tour des poulkas et les petits bleus prennent la fin du trajet (nous étions en binomes car il y avait 1 poulka pour deux). Nous arrivons sans encombres. Commence alors la routine des nuits en cabanes : sortir les affaires, blaguer, fondre de la neiger pour l'eau, préparer les affaires du soir et du lendemain, rigoler, manger (très important), reblaguer et enfin dormir (confortablement : 1 place par personne).
Deuxième jour. Nous nous réveillons a une heure tardive : 6h30. Nous déjeunons (Muesli et miel, un régal) puis nous nous arnachons aux poulkas pour le départ. Direction Jasse de Play. Nous partons donc dans cette direction et entamons le chemin de 12km qui nous séparait de notre seconde étape. Nous marchons donc a travers un magnifique, splendide, fabuleux .... paysage de forêt enneigé. En milieu de matinée nous nous arretons à la plaine de Darbounouze afin de se restaurer, boire et enlever une couche. En effet le thermomètre indiquait 2°C. Or que se passe-t-il quand il fait positif ? La neige fond pardi ! Le trajet, de par la neige fondu, était donc beaucoup plus dur que prévu. En effet nous devions taper nos skis tous les 100 mètres sans quoi des cales de 30 cm de neiger se formaient dessous. Notre progression en était considérablement ralentie. Nous avons éssayé tout ce que nous pouvions pour améliorer cela sans grand succèes : enlever les peaux, et enfin mettre du fart sur les peaux et cela va mieux... Rien n'y fait vraiment ! Aux alentours de 4 heures, nous sommes encore a 2 kilomètres de notre refuge avec un trajet plutôt compliqué et de la fatigue chez certains! Francis décide alors de se rabatre sur la cabane qui se trouvait a proximité: Tiolache. Nous la trouvons donc sans trop de soucis et nous installons. Nous pratiquons la même routine que le soir précédent puis nous entamons une nuit très spéciale ! Effectivement, peut-être ai-je oublié de préciser que cette cabane était prévue pour 2 personnes. Or nous étions les 8 du groupe plus deux autres personnes inconnues. Ainsi nous dormions a 5 assis sur une des deux seules couchettes, Léo et Malou par terre et Clovis sur la table. Ce fut certainement une des nuits les plus étranges de ma vie. Au final les mieux logés furent Léo et Malou qui pouvaient être alongés et protégés du froid du sol par la couverture de survie et la bache.
Nous nous réveillons le lendemain matin, fourbu de cette éprouvante nuit. Nous partons assez tôt sans savoir encore exactement quel serait notre objectif du jour. Pré Peyret ou St-Agnan-en-Vercors ou encore Jasse du Play. Après quelque kilomètre, Francis et Marie-Hélene prenne la triste mais nécessaire décision de se rabattre sur St-Agnan car nous étious déjà fatigués et faire une autre journée d'une dizaine de kilomètres serait risquée. D'autant plus que nous n'étions pas sur de la qualité de la neige. Finalement, lors du retour vers le village, nous nous trompons de sentier, Voulant suivre le chemin d'été, nous arrivons au bord d'un falaise infranchissable avec les poulkas. Nous avons donc du faire un détour (environ 2 heures) avant finalement d'arriver a la route que nous décendons tranquillement (la route était enneigée). Nous arrivons ainsi au bout du chemin et de l'itinérant ou nous attendais Francois (Père de Léon) avec le minibus du père de Léo (que je remercie pour cela d'ailleurs). Nous nous dépéchons de tout ranger afin d'arriver a la location au Col avant la fermeture puis nous rentrons, fatigués, au bercail. Finalement, malgré un itinéraire raccourci, des difficultés de marche et une nuit difficile, je garde quand même un bon souvenir de ce voyage plein de blagues, d'amusement, d'entraide et de surpassement.
Je tiens évidement a remercier une fois de plus Marie-Hélene et Francis qui continuent a nous supporter et à nous emmener dans pleins d'endroits fabuleux.
Simon