Carnet de route

Camp d'été école aventure

Le 18/07/2013 par Touzalin Marie-Hélène

Durant la première semaine de juillet, avec l’école d’aventure, nous sommes allés au camp d’été, dans un camping à Ailefroide, dans le massif des Ecrins.

Nous nous y sommes rendus par le train le 29 juin dans l’après midi. Juste le temps d’installer notre tente et de manger.

Le lendemain, en guise de marche d’acclimatation, nous sommes montés au lac de l’Eychauda, à quelques 2511 mètres. Nous y avons vu des marmottes ainsi qu’une avalanche sur le lac gelé. Pendant notre grimpe, nous avons rencontré, par surprise : Hugues !

Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes allés au pied du Glacier Blanc, dans notre premier refuge gardé, qui a, par ailleurs, le même nom que le glacier à côté duquel il a été édifié, à 2550 mètres d’altitude. Dans le refuge, il y avait trois gardiens, qui cuisinaient, d’ailleurs, fort bien. Notre première nuit là-haut fut très courte : lever à 3 heures du matin ; départ à 3h55, marche de nuit à la seule lueur de nos lampes frontales, dans en moyenne 1m50 de neige. Au loin, nous apercevions les lampes des autres groupes partis avant nous.

Notre but, ce jour là, était de monter au sommet de la montagne des Agneaux, à 3664 mètres.

A cause d’un petit désagrément à la cheville de Loric, suite au port de chaussures à semelles rigides de location, notre but ne fut malheureusement pas atteint ; nous avons stoppés notre ascension sur le Glacier Tuckett, à 3150 mètres. Nous avons donc pratiqués nombres de manipulations et techniques de cordes, tel que le principe du mouflage, pour sortir quelqu’un d’une crevasse.

Le lendemain, nous voulions contempler le paysage sans doute magnifique du glacier, en montant sur la pointe Cézanne, à 3365 mètres.

Le brouillard et la pluie nous attendaient !

Nous avons donc entrepris notre marche sous la pluie fine, encordés, mais sans pouvoir distinguer le premier de cordée dans le brouillard. Pendant notre grande marche à travers le Glacier Blanc, enjambant les crevasses, nous n’avons pas vu que nous dépassions de bonne distance le passage d’accès à la pointe Cézanne. Nous nous sommes donc décidés à arpenter le Glacier d’Arsine, pour atteindre le Pic du Glacier d’Arsine, à 3364 mètres. De là-haut, nous avons vu un paysage tout blanc… mais vraiment tout blanc : du brouillard, rien d’autre.

A cette hauteur, le manque d’oxygène se ressent assez fort et perturbe notre digestion.

Par la suite, nous sommes redescendus tout en bas, au camping, en passant par le Refuge pour manger une énorme assiette de spaghettis.

Le lendemain, nous avons consacrés la totalité de notre journée à de l’escalade sur des voies qui entourent le camping d’Ailefroide.

Le soir, une surprise nous attendait : nous avons mangés avec Hugues et ses parents dans une brasserie artisanale qui fabrique aussi une boisson au cola délicieuse : l’Alpen Cola

Le dernier jour, dans la matinée, nous avons repliés notre campement, et repris le train, en direction de nos maisons.

Thomas, Loric et Rémi