Carnet de route

Notre sortie école aventure à Corrençon

Le 26/05/2013 par Touzalin Marie-Hélène

Notre sortie à Corrençon

Pendant le week-end du 25 et 26 mai, avec l’école d’aventure, nous sommes allés à Corrençon, dans le but de randonner jusqu'au sommet de la Grande Moucherolle.

Pendant le trajet en mini-bus, plus précisément dans la montée du Col de Rousset, nous nous fîmes surprendre par la neige qui n'était que peu annoncée. Après quelques glissades et dérapages, nous arrivâmes à destination.

À Corrençon, il régnait un brouillard complet, qui camouflait la neige à deux pas devant nous, obligeant Francis à allumer les feux du véhicule.

Le gîte, recouvert sous plus de 10 centimètres de neige fraîche, nous attendait.

Après quelques préparatifs, nous nous lançâmes à l'aventure, à l'aveuglette, dans la neige. Une fois montés à quelques 1549 mètres d'altitude, nous mangeâmes à l’abri d'un bâtiment, qui, pendant la période hivernale (nous n'y étions pas), sert de restaurant aux skieurs.

Nous reprîmes notre ascension et trouvâmes le lieu parfait pour quelques manipulations de crampons et piolets : comment escalader une parois enneigée, comment s’arrêter à l'aide du piolet en cas de glissade, comment marcher sur un sol glacé, en prévision du Camp d'été.

La descente jusque au mini-bus fut plus aisée. En nous approchant du camion, nous remarquâmes alors qu'une faible lueur sortait des feux arrières... Francis avait oublié de les éteindre. Il monta au volant, tourna la clef, et... Aucun bruit ne sortit du capot!

Par chance, la route pour retourner au gîte était en descente. Le camion ne redémarra pas, mais nous arrivâmes tout de même à bon port.

Après un repas sans histoires, sinon du grand appétit de Francis, nous sommes allés nous coucher.

Le lendemain, après avoir réussi à démarrer le camion grâce à l'aide de Savoyards munis de câbles électriques, nous reprîmes la route de la montagne, dans le but, cette fois de monter jusque en haut !

En cours de route, nous croisâmes des skieurs de randonnée qui nous conseillèrent de ne pas essayer de monter en haut de la Grande Moucherolle, étant donné du risque d'avalanche.

Suivant leur conseil, nous décidâmes de changer notre but et de nous consacrer à de la marche cramponnée dans un pierrier dangereux et venté. À la fin d'une longue marche, bravant le vent, le froids et le vertige, nous nous abritâmes dans une petite grotte.

Par la suite, nous prîmes le chemin du retour, jusqu'au camion, jusqu'au gîte, puis jusqu'à Crest.

Rémi