Carnet de route
La Vire du Glandasse
Le 26/06/2012 par PHILIPSON Henri
"Balade longue et engagée dans un décor très sauvage et aérien" écrit P.Sombardier dans ses RANDONNÉES DU VERTIGE !
Va pour la balade ! Chantons en la ballade :
« D'un pas alerte et assuré, commère Édith menait la marche, dans un sous-bois ombragé et encore frais. Compère Thierry cherchait ses lunettes de soleil et commère Marianne, lorsque la vire promise se dévoila dans une échancrure des frondaisons, se demanda si tout cela était bien raisonnable ! Taiseux, compère Henri terminait sa nuit, se sachant protégé par compère Francis qui, tous sens en éveil, fermait la marche ».
Trêve la ballade : pas un adhérent du valeureux CAF de Crest ignore le parcours qu’elle décrit, au moins jusqu'au Grand Cairn qui, à 1900 m, marque la jonction avec le GR 91 qui file plein Nord sur le Glandasse.
"On quittera le plateau en plongeant dans la falaise à la dextre d'un sapin facilement reconnaissable" dit encore la chanson. Ce fut chose faite, non sans qu'Édith en ait soigneusement évalué la faisabilité.
Après avoir dévalé quelques pentes herbeuses, en vue du PESTEL, la troupe s'étant casquée et harnachée, ayant aiguisé les bâtons, il ne fut plus question d'hésiter. Comme le dit encore Sombardier "la vire est relativement commode"...
Commode ? LA qualification est bien timide : un vrai boulevard dans le "sauvage et l'aérien" !
"A l'exception, ajoute cependant notre auteur, de deux courts passages d'escalade facile" qu'Édith et Francis assurèrent de main de maître. On ajoutera cependant aux descriptions de l’auteur des RANDONNÉES du VERTIGE, les quelques passages qui nécessitèrent reptations et contorsions dont on jugera l'élégance.
Quant à la splendeur des paysages, il faudra ne pas en vouloir au photographe, les focales qui permettraient d’en exprimer l’ampleur ne figuraient pas dans son attirail.
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